Tuesday, March 17, 2015

Back to Gaza..still in ruins / De retour à Gaza, toujours en ruines.




(c) Anne Paq/Activestills.org, Zawaydeh village, 17.3.2015

How to forget when you see the ruins of your homes in front of your shelter?

Children the family of Suleiman Abu Darouj play in front of their shelter next to the ruins of their destroyed home in Zawaydeh village, Gaza Strip, March 17, 2015. During an Israeli attack, 5 members of the Abu Darouj family were killed, including two children.




Friday, March 13, 2015

Help needed for a family in Gaza / Aide urgente pour une famille de Gaza

Hussein, 14 years old, holding one of his siblings. He quitted school, and occasionally work to helo his family





(c) Anne Paq/Activestills.org, Khuza'a, Gaza Strip, November 2014 and February 2015.


Why do we pick to help a family when they are so many others in need?

Because we can help at least this family, and hopefully others will pick up other cases. Because there was something in the eyes of these children which went straight to your heart; because for this family we can make a difference. Because they are very much isolated, living at the edge of Khuza'a, and they do not have the connections to raise their case...because when governments and international ngos fail to act, citizens need to step in- person to person.

This is just so unjust and infuriating that the victims in Gaza Strip who lost their homes and in many occasions relatives are left by themselves, in the mess, in the chaos, in the ruins with no perspective of improvement in near future.

I met the al Najjar in November, I first met the children and they showed me around their makeshift shelter, built with whatever materials they could find- plastic, wood, etc  The eldest children were taken care of the little ones. They had no shoes although it was starting to be cold, and just the clothes they were wearing on themselves.  With friends, we could collect a bit of money then and some help did reach them. I met the mother Souad- a very kind and loving mother but also desperate as she cannot provide for her children even for the basics.

In December I kept thinking about them when I saw photos of the flooding and terrible weather. I went back in February, the weather was still bad, and they told me how water went inside, and they got wet, and probably scared. The shootings at the border is still regular. the situation is still terrible, they barely have any help, and one of the babies has bad coughing. For they demolished home, they still did not get any support; or information about the rebuilding.
"I think we are going to stay in this tent for a long time" says Wael, the father who is unemployed and got very depressed because of the situation.

 14-year-old Hussein, one of the eldest kid, has even started to work in agricultural fields, to bring back a bit of food to his family.
Nothing really has changed, and as many displaced family, they wait and hope that somehow things will get better.

Last time I saw them; Souad told me that the day before she used the last 20nis (5 dollars).

They need basic help.  The donations will go directly to them and I will update on their situation.

Help is always problematic. Gaza should not be a humanitarian case, and the root causes need to be tackled- the occupation, the siege need to end.  The Palestinians want to have a decent lives as everybody else, but they are prevented to.
We can help this family and others, and showing basic solidarity by giving a little to alleviate their current suffering- while still struggling on the political level.

They are 8 children in this family.

6 months after the ceasefire, they are still 100,000 displaced Palestinians in the Gaza Strip.

If you are willing to help al najjars, please contact me: annepaq@gmail.com

I will personally handle the donations as I am going back to the Gaza Strip in a few days and if I manage to raise enough I will also help other families.


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Pourquoi aider une famille alors que tant d'autres sont aussi dans le besoin? 

Parce que nous pouvons au moins aider celle-là, et nous pouvons espérer que d'autres se chargeront d'autres cas. Parce qu'il y avait quelque chose dans les yeux de ces enfants qui sont allés droit au cœur; parce que pour cette famille, nous pouvons faire une différence. Parce ce qu'ils sont très isolés, vivant au bord de Khuza'a, près de la frontière ... parce que quand les gouvernements et les ONG internationales ne parviennent pas ou ne veulent pas agir, c'est à nous citoyens du monde de le faire- une solidarité de base, de personne à personne.

Il est tellement injuste et insupportable que  les victimes dans la bande de Gaza qui ont perdu leurs maisons et pour beaucoup certains membres de leur famille parents sont abandonnés à eux-mêmes, dans le désordre, dans le chaos, dans les ruines sans perspective d'amélioration dans un avenir proche.

J'ai rencontré les al Najjar en Novembre, tout d'abord j'ai vu les enfants qui m'ont montré leur abri de fortune, construit avec tous les matériaux qu'ils ont pu trouver- du plastique, bois, de la toile, et tôle etc Les enfants les plus âgés s'occupaient des plus petits. Ils n'avaient pas de chaussures alors qu'il commençait à faire froid, et avaient seulement les vêtements qu'ils portaient sur eux. Avec des amis, on a pu recueillir un peu d'argent  et leur obtenir de l'aide d'urgence- des chaussures, de la nourriture, des couvertures. J'ai rencontré après Souad très attentionnée, mais aussi désespérée et inquiète car elle ne peut pas subvenir aux besoins de ses enfants.

En Décembre,  je ne pouvais pas m'arrêter à penser à eux lorsque j'ai découvert les photos de des inondations et intempéries frappant la bande de Gaza. 
Je suis retournée en Février où l'hiver était encore bien présent et ils m'ont raconté combien ils avaient souffert du mauvais temps en plus du reste - l'eau est rentrée à l'intérieur de l'abri. Tout était humide et froid.  Les enfants étaient terrifiés. Les tirs à la frontière sont toujours réguliers. 

Leur situation est toujours précaire, ils n'ont pas d'aide si ce n'est les voisins qui donnent de temps en temps un peu de nourriture, et l'un des bébés est tombé malade et a une mauvaise toux.
Bien que leur maison ait été complètement démolie par les attaques israélienne, ils n'ont toujours pas obtenu d'aide ni d' information sur la reconstruction.
"Je pense que nous allons rester longtemps dans cette tente», m' a expliqué Wael, le père qui est au chômage et est devenu très déprimé à cause de la situation.

 A 14 ans,  Hussein, l'un des enfant aînés qui a abandonné l'école, a même commencé à travailler dans les champs agricoles, en échange d'un peu de nourriture pour sa famille.

Rien n'a vraiment changé, et comme de nombreuses familles déplacées, ils attendent et espèrent que  les choses aillent mieux. 

La dernière fois que je les ai vus; Souad m'a dit que la veille elle avait utilisé leur dernièrs 20nis (5 dollars).

Ils ont besoin d'aide de base pour traverser cette période difficile.
 Les dons seront directement donnés à Souad par mes soins et je donnerai de leurs nouvelles.

L'aide est toujours problématique. Gaza ne doit pas devenir un cas humanitaire et les causes profondes doivent être confrontées- l'occupation et le siège doivent cesser.
 Les Palestiniens veulent avoir une vie décente comme tout le monde, mais ils en sont privés.

Nous pouvons aider cette famille et d'autres personnes opprimées, et de montrer ainsi une solidarité de base en donnant un peu pour soulager leur souffrance-  tout en continuant de lutter sur le plan politique.

La famille de Wael al Najjar comprend 8 enfants.

6 mois après la très il y a encore plus de 100,000 Palestiniens déplacés dans la bande de Gaza.

Si vous pouvez aider les al najjars,  contactez-moi à: annepaq@gmail.com

Je veillerai personnellement à la distribution des dons, et si je parviens à  en réunir assez, nous pourrons aussi en distribuer une partie à d'autres familles.