Tuesday, June 24, 2008

Sarkozy and Carla in Bethlehem







(c) Anne Paq/Activestills.org, Bethlehem, 24 June 2008.

The French President arrives in Bethlehem and meets President Abbas
author Tuesday June 24, 2008 author by Taylor Bray and Ghassan Bannoura - IMEMC News

The French President Nicolas Sarkozy arrived at the Presidential Compound in Bethlehem city located in the southern part of the West Bank on Tuesday midday.

President Mahmoud Abbas greets The French President Nicolas Sarkozy –


Sarkozy was greeted by President Mahmoud Abbas. After the military band played both the French and the Palestinian national anthems, both presidents started their talk in the Presidential Compound in Bethlehem.

Just before the joint press conference both Presidents singed a agreement in which France will finance a new industrial zone in Bethlehem.

President Sarkozy started the press conference by saying that the only way that Israel can have security is by creating" viable, modern and democratic Palestinian state."

He added that Palestinians should renounce violence, in the same time the French President slammed the Israeli settlement activity in the West Bank and said that its should be stopped, " including east Jerusalem."

He concluded by saying that "France see Abbas as a man of peace."

In his turn President Abbas welcomed Sarkozy, he continued to say that Palestinians demands are based on the international resolutions" nothing more nothing less."

Abbas added that he will continue the negotiations with the Israel in order to achieve "Peace and joint future."

Later both Presidents left the Palestinian Authority compound for a quick visit to Church of Nativity.









Proche-Orient. Dans la ville palestinienne, il a critiqué le mur et la colonisation israélienne.
Envoyé spécial à Bethléem JEAN-PIERRE PERRIN
QUOTIDIEN : mercredi 25 juin 2008

Apprenant que sur deux jours de visite en Israël, Nicolas Sarkozy ne consacrerait que trois heures aux Palestiniens et ne déposerait pas lui-même de gerbe au mausolée de Yasser Arafat à Ramallah, la capitale politique, les dirigeants palestiniens ont proposé habilement de le recevoir à Bethléem. D’abord, la ville accueille la basilique de la Nativité, emblématique de l’héritage chrétien en Palestine et un symbole cher à Sarkozy. Ensuite, la localité porte témoignage de l’occupation israélienne, comme le montrent les patrouilles de Tsahal à l’intérieur de cette localité.

Réserves. Par ailleurs, pour accéder à la ville et au lieu saint, il lui faudrait franchir l’impressionnant mur de séparation israélo-palestinien, haut d’environ huit mètres à cet endroit, qui casse brutalement les paysages bibliques. Le chef de l’Etat français ne pouvait dès lors que remarquer cette enceinte flanquée de miradors - ce qui n’aurait pas été le cas s’il s’était rendu à Ramallah - et l’évoquer publiquement. Il l’a fait lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. «Nous avons pu voir ce que représentent les check-points [les postes de contrôle militaires, ndlr], le mur, les incompréhensions», a-t-il déclaré à Bethléem, où il était accompagné de Carla Bruni et de plusieurs membres du gouvernement.

Sur ce mur, que les Palestiniens ne cessent de dénoncer comme intolérable mais qui recueille l’approbation d’une grande majorité d’Israéliens, Sarkozy a clairement exprimé ses réserves : «Je peux comprendre l’état d’esprit de certaines familles israéliennes qui rentrent à la maison la peur au ventre […]. Mais, croyez-moi, ce n’est pas le mur qui garantira la sécurité d’Israël. C’est la création d’un Etat démocratique, indépendant à ses frontières, où il y aura des hommes portés par les urnes et non par les armes […]. On ne se protège pas avec des murs.»

Lors de son intervention, le président français a aussi insisté sur le fait qu’il ne tenait pas «deux langages, l’un à la Knesset, l’autre ici». Son discours s’est dès lors voulu peu ou prou - en beaucoup plus réduit, et cette fois sans aucun lyrisme - le pendant de celui qu’il avait tenu la veille à la Knesset. Même déclaration sentimentale : «La France est l’amie du peuple palestinien.» Même refus d’entériner la colonisation, «y compris à Jérusalem-Est». «Nous mettons au service de la création de votre Etat la même force et le même engagement mis au service de la sécurité», a-t-il même lancé au président Mahmoud Abbas. Mais, à la différence de son allocution devant le Parlement israélien, il est apparu plus sensible à la condition palestinienne sans pour autant concéder aucun droit aux Palestiniens de se défendre contre l’occupation israélienne. «On ne discute pas avec les terroristes», a-t-il martelé.

Partenaire. De son côté, le président palestinien a salué le courage de Sarkozy et s’est déclaré désireux d’accueillir la France, et derrière elle l’Europe, comme partenaire dans la négociation. Ce qui est le souhait le plus cher du président français. Reste que chaque camp n’a semblé ne retenir des discours présidentiels que ce qui lui sied. La presse israélienne d’hier est à ce sujet éloquente consacrant ses gros titres aux déclarations du chef de l’Etat sur le nucléaire iranien. «Un Iran doté de l’arme nucléaire est inacceptable pour la France», écrivait ainsi le quotidien Maariv. Le journal Yédiot Aharanot relevait sur sa première page le «nous sommes avec vous» lancé la veille par Sarkozy. Le quotidien palestinien Al-Qods, lui, qualifiait, dans son éditorial, d’«admirable» son discours à la Knesset, retenant essentiellement ses propos contre la colonisation et le partage de Jérusalem.

Mais le processus de paix étant à ce point bloqué, avec de surcroît un Premier ministre israélien, Ehud Olmert, sous la menace d’être démis par le Parlement, on voit mal comment il pourrait aboutir. En privé, les négociateurs palestiniens le reconnaissent. Comme le disait hier un habitant de Bethléem, «après tous ces discours, nous resterons où nous en sommes : au pied du mur».


http://www.liberation.fr/actualite/monde/334635.FR.php

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